- La forteresse San Cristobal à Puerto Rico ne présente pas seulement de hautes murailles destinées à protéger la ville de San juan mais aussi de belles perspectives sur l’océan. C’est cette fenêtre sur mer qui m’a le plus touchée : appel du large, invitation intemporelle au rêve et au voyage. A chacun sa perspective.
- Toujours ce mime croisé dans le sud de la France un jour d’été… Voici le second tableau de cette série. Cette fois-ci le personnage joue avec l’insolite en conversant avec un toucan. L’aube se lève, tout est permis.
- Une pomme qui en a gros sur le cœur ; une séparation entre deux amants qui réveille chez la femme et l’enfant qu’elle fut l’image ancienne d’un père qui s’éloigne : un matin mélancolique.
- Troisième peinture de cette série inspirée par la rencontre avec un mime dans le sud de la France un soir d’été. Est-ce en lui que réside le mystère ou bien est-ce ce qu’il observe qui doit susciter notre étonnement ? Peut-être le secret de ce mystère réside-t-il dans l’expression moqueuse du personnage qui nous interpelle et nous garde à distance en même temps….Magie d’un instant suspendu !
- Explorer un mystère avec les moyens d’expression dont on dispose ne signifie pas que l’on soit en mesure de l’expliquer. L’alambic au col de cygne torturé évoque les tentatives de décryptage rationnel et scientifique ainsi que l’alchimie et, en même temps le secret gardé par ces sensations intimes. Le couple qui paraît en suspens- la chaise étant hors de leur portée (allusion à la chaise de Van Gogh) suggère la force de la tendresse et l’extase produite par les jeux amoureux. Divers symboles érotiques sont parsemés à la stupéfaction d’un poisson curieux qui s’interroge… Le mystère reste entier.
- Cueillir la vie à pleins bras et la restituer. Aller chercher l’inspiration dans la tourmente du monde, en modeler les traces par le biais de son corps poétique et les porter en pleine lumière.
- J’ai joué avec l’image de l‘albatros célébré par Baudelaire, à ceci près qu’il n’est plus ici victime de la bêtise des hommes mais s’empare de toutes les images pour jouer avec. Ce « roi de l’azur » reprend sa place et vole aux « hommes d’équipage » la sirène de leurs rêves.
- Tous les artistes rêvent d’approcher du point exact de l’inspiration et d’en saisir l’unicité. J’avais ce désir d’exprimer cette complicité que la solitude, la rêverie ou la nuit permettent d’entretenir : tant de belles productions ont déjà eu lieu que j’ai voulu tenter une approche différente en jouant sur les épaisseurs et sur les heurts des couleurs. J’ai choisi de représenter l’artiste dans son sommeil, appelant l’inspiration- ici cette silhouette féminine représente Mnémosis, déesse de la mémoire dont l’union avec Zeus a donné naissance aux neuf muses. La mémoire des rêves nourrit cette recherche d’inspiration et libère la parole et le geste de l’artiste : en travaillant sur les couleurs sacrées j’ai voulu évoquer le mystère et la lumière, l’artiste faisant le lien entre le secret et le dévoilement.
- Quelques accords et des émotions insoupçonnées font voler en éclat nos ennuyeuses carapaces pour plus de légèreté et de liberté.
- J’ai souhaité évoquer un aspect particulier de la maternité. La femme que j’ai peinte ici protège l’enfant à naître dans les plis de son poncho et se projette déjà dans un avenir où celui-ci s’éloignera d’elle avec son jouet. Regard sur la condition de mère : envelopper l’enfant dans les plis de son corps et l’accompagner jusqu’à ce qu’il la quitte.
- Un mime croisé dans le sud de la France un jour d’été m’a inspiré plusieurs tableaux dont celui-ci. Ici le personnage, perché sur ce qui évoque un éclat de météorite tutoie les étoiles. Tel un magicien, immobile, il existe par l’intensité du regard qu’il porte sur l’univers et paraît convoquer la vie.
- J’ai aimé détourner l’image d’un objet familier et en faire le lieu d’un amour caché. J’ai voulu faire cohabiter des éléments naïfs et une approche surréaliste pour faciliter la rêverie. Pause café ou pause poésie ?
- Laisser parler le mouvement puis chanter les couleurs.
- Nous sommes si petits vus d’en haut.
- L’être humain en proie aux tentations terrestres- voire diaboliques, tiraillé entre le Mal et le Bien, l’ombre et la lumière, le négatif et l’Ideal. Les fils d’or du destin le tirent vers le haut malgré l’acharnement des forces obscures.
- Danser jusqu’à l’aube sur les ruines du désespoir, au-delà des frontières de la haine et de la bêtise humaines, danser pour faire perdurer la beauté.
- (Evidemment un jeu de mots sur la perspective qui part en vrac… Clin d’œil surréaliste pour une composition invitant à jouir de l’instant présent.) Jouer avec les mots et avec la perspective: ouvrir notre horizon.
- L’appel du rêve….Entre symbolisme et surréalisme, une invitation à sortir de soi pour se projeter dans un paysage imaginaire.(pastel huile sur papier)