fbpx

Artiste

 

Née à Poitiers, Dominique Joyeux a vécu dans de nombreux pays d’Outre-Mer, se forme dans des ateliers aux Antilles, dans le Pacifique Sud et en Corse ;  après quatre ans dans le sud de la France elle s’installe près de Lyon.

 

De formation littéraire et parascientifique, j’ai une première partie de carrière comme psychologue, pratiquant des thérapies d’inspiration psychanalytique auprès d’enfants et d’adultes et essentiellement de jeunes autistes. La fréquentation des grands peintres et la poursuite d’une écriture poétique a continué d’enrichir mon imaginaire et m’a permis de nourrir des ponts entre mes patients et mon propre ressenti.

 

Mes voyages en outre-mer ont constitué un électrochoc de couleurs et j’ai commencé à m’initier au pastel, à l’acrylique, à l’huile à partir de 1990. Depuis je n’ai jamais cessé de travailler. 

 

J’ai fréquenté des ateliers en Guadeloupe, à Wallis et en Corse. Vivant parfois dans des situations relativement coupées du monde occidental (Wallis, Mayotte, Nouvelle -Calédonie), j’ai trouvé là une occasion de chercher en moi un chemin qui ouvre de nouvelles perspectives.

Ces changements de vie m’ont amenée à embrasser une nouvelle carrière professionnelle : ayant réussi un CAPES de Lettres j’ai consacré beaucoup de temps à l’enseignement. J’ai continué à nourrir mon regard et à travailler les couleurs mais je n’ai vraiment envisagé une carrière artistique qu’à partir de 2010.

 

Depuis 2014, j’expose en France et en Italie notamment. J’ai été sollicitée en 2019 par le Président de la Biennale de Florence et j’y ai présenté une œuvre.

De retour de Nouvelle-Calédonie, après un séjour de cinq ans en Corse et quatre années dans le sud montpelliérain, je suis revenue vivre près de Lyon.

 

 

INSPIRATION

 

Il me paraît toujours un peu étrange de définir ma « démarche actuelle » car, comme l’indique le terme « démarche », il s’agit plus de recherche que de posture et, fort heureusement, il en résulte que le travail est en perpétuelle évolution.

Si je privilégie souvent l’éclosion de formes cellulaires cernées de sombre sur fond blanc, si je joue aussi avec des silhouettes stylisées, si j’ai évolué d’un figuratif libre vers l’abstraction, en ne me refusant aucun style-y compris une tendance ethnique, la période que nous venons de traverser m’a invitée à libérer des échappées que je ne m’autorisais pas avant.

Ainsi je réintroduis actuellement des éléments corporels sur mes toiles, faisant cohabiter l’abstrait et le figuratif. Parfois il s’agit d’abstrait suggestif, d’autres fois de la rencontre de deux approches.

Ma démarche est avant tout spontanée : je pars d’un mouvement pictural libéré ou d’un graphisme instinctif à partir duquel je dégage des formes qui m’inspirent. Je laisse l’œil guider la main et retravaille ensuite jusqu’à trouver un équilibre.

Quelle que soit mon approche, c’est la couleur qui fait l’unité de l’ensemble de mon travail. Je procède à des recherches sur mes couleurs depuis longtemps et j’obtiens maintenant des résultats aussi éclatants à l’acrylique et à l’huile. Quand vient le moment de choisir les couleurs pour une toile ébauchée, je commence par celle qui me fait envie et peut m’emmener vers une harmonie intéressante. 

Puis je sélectionne des camaïeux ou des opposés jusqu’à ce que les couleurs  communiquent. Je cherche à donner une impression de légèreté, quand le mouvement et la couleur dégagent une respiration. Trouver plus de lumière toujours et ne pas s’enfermer dans une tendance.

 

 

Distinction / Cotations

 

Médaille d’argent de l’INSTITUT EUROPEEN DES ARTS CONTEMPORAINS

 

 
 
 
Retour en haut